Dans les entreprises
Ubisoft : méthodes « hard »

Humiliations publiques, harcèlement, insultes racistes ou à caractère sexuel, diffusion de films porno dans l’open space et agressions : voilà ce dont sont accusés trois anciens hauts cadres de Ubisoft, l’entreprise éditrice de jeux vidéo, qui comparaissent en procès cette semaine.
Mais ne figurent pas à ce procès les dirigeants d’Ubisoft, qui leur ont laissé les mains libres. Ni la famille Guillemot, propriétaire de l’entreprise, qui a fermé les yeux du moment que les bénéfices affluaient, lui permettant de figurer au classement des 500 premières fortunes de France.